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Balsamine de l'Hymalaya : journée de gestion le samedi 6 août à Jalhay

Journée de gestion de la balsamine de l'Hymalaya - samedi 6 août à Jalhay

RDV : 9h devant l'administration communale
Inscription après du service environnement - Alain Foguenne : 087/37 91 30 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Qu'est-ce que la Balsamine de l'Hymalaya ? Pourquoi est-elle problématique ?

Bien que très belle, la balsamine de l'Hymalaya fait partie des espèces dites « invasives », c’est-à-dire qui sont à la fois exotiques et envahissantes.

Introduite au départ dans les jardins pour ses qualités esthétiques, la balsamine de l’Himalaya s’est rapidement propagée dans la nature : berges de cours d’eau, bords de routes, friches, zones humides, etc. Se multipliant très facilement grâce à ses très nombreuses graines projetées à plusieurs mètres, elle se dissémine très rapidement et pose divers problèmes environnementaux :

  • Au lieu de contribuer à la biodiversité, elle l’appauvrit en formant des massifs monospécifiques denses, empêchant le développement des espèces locales.
  • Ses racines étant trop petites pour stabiliser les berges de cours d’eau, elle favorise leur érosion et donc la perte de terrain. Et en disparaissant complètement en hiver (c’est une plante annuelle), elle laisse les berges à nu, accentuant encore cette érosion.

Pour ces raisons, il est nécessaire de la maîtriser, voire de l’éradiquer de nos régions. La balsamine de l’Himalaya fait d’ailleurs partie de la liste des espèces invasives ciblées par le Règlement Européen 1143/2014, qui vise à freiner l’expansion et limiter les dommages environnementaux provoqués par ces espèces. Par ailleurs, la gestion de certaines plantes invasives (dont la balsamine de l’Himalaya) est imposée aux propriétaires des parcelles concernées par l’ordonnance de police communale de la plupart des Communes.

Heureusement, il est très facile de se débarrasser de la balsamine de l’Himalaya, mais la participation de tous est essentielle pour en venir à bout. C’est pourquoi nous nous permettons d’insister sur l’importance de votre collaboration pour l’arrachage et/ou nous communiquer sa présence.

La technique la plus efficace est très simple : il suffit d’arracher la plante à la main (racines comprises) et de la laisser sécher en tas. Pour éviter qu’elle reprenne dans le tas s’il reste humide : enlever la terre des racines, plier la tige en 2 ou 3 et/ou la faire sécher hors sol (par exemple sur une palette, un muret, une clôture, dans les branches d’un arbre, etc.). Dans le cas de grosses populations relativement denses, une fauche rase (sous le 1e nœud de la tige) est également efficace. Il est important d’agir avant la formation des graines (au plus tard mi-août) pour éviter leur dissémination, car leurs gousses sont « explosives ».

Afin d'éviter que les populations gérées ne se redéveloppent les années suivantes (présence de graines dans le sol), il est nécessaire d’assurer une surveillance et une gestion systématique pendant environ 3 ans, et ce même s’il n’y a que peu de reprise.

Pour en savoir plus...

Ci-dessous, les liens vers 2 dépliants qui vous aideront à bien reconnaître cette plante : 

Vous trouverez également de nombreuses informations sur le portail Biodiversite.wallonie.be.

 

 

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